Projet 2014 : Réalisé !
En 2014, nous avons décidé de travailler de nouveau en partenariat avec l’association béninoise Crédit-ONG (Centre Régional de Recherche et d’Education pour un Développement Intégré). Nous sommes retournés à l’orphelinat de Mme Elisabeth AYIZANNON dans le sud du Bénin, à Dangbo (cf Projet 2013).
Nous avons choisi de poursuivre l’action de l’équipe 212 pour arriver à établir une aide efficace, mais surtout durable au CODES (nom officiel de l’orphelinat). L’expérience vécue par chacun des membres de l’équipe 212 nous a confortée dans notre choix : les orphelins ont besoin d’une aide financière, mais aussi technique. Les locaux de l’orphelinat sont mal équipés (bâtiments, eau, électricité), les problèmes d’irrigation des cultures demandent beaucoup de temps…
C’est pourquoi nous avons cette année encore pris contact avec Martial KOUDERIN, le directeur de Crédit-ONG pour aider Mme AYIZANNON dans sa tâche. Nous avons prévu différents travaux à effectuer pendant notre présence au Bénin :
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Adapter la pompe à eau existante à l’énergie solaire.
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Creuser plus profondément le puits pour améliorer la qualité de l’eau (utilisée pour l’alimentation et l’irrigation).
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Dimensionner et mettre en place un système d’irrigation depuis l’eau du puits.
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Mettre en fonction le poulailler construit l’année dernière par l’équipe 212 avec l’achat de 200 poules pondeuses.
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Aider scolairement les enfants du centre.
De notre équipe 213 constituée de 25 personnes, 3 étudiants sont partis cette année à l'orphelinat de Mme Elisabeth AYIZANNON : Nicolas David (Président), Raphaël Gonzalez (Vice-président) et Eliot Maurice, du 30 juin au 28 juillet 2014.
Dès notre arrivée à Dangbo, nous avons pu nous attaquer au problème de l’eau. Un puits existait déjà depuis longtemps : sa profondeur (de presque 40 mètres) ne suffisait pas à trouver de l’eau en saison sèche. Nous avons donc contacté une entreprise de forgeage qui a pu venir faire un devis et réaliser les travaux. Nous avons supervisé l’opération sans trop y participer, puisque leur méthode était assez particulière (voir photo). Ils ont ainsi creusé jusqu’à 50m et ont posé un tube pour y glisser la pompe (immergée bien entendu).
La deuxième partie de notre projet consistait à travailler sur l’énergie de l’orphelinat. Nous avions vu que la pompe, comme toute l’installation électrique de l’orphelinat, fonctionnait sur le réseau électrique béninois.
Comme presque toutes les installations publiques au Bénin, le réseau n’est pas en bon état, ce qui oblige les habitants à utiliser des groupes électrogènes pour tous les besoins quotidiens. Notre objectif était donc de rendre autonome en énergie le CODES.
Après réflexion pendant la préparation de notre projet, nous avions choisi l’énergie solaire. Le dimensionnement s’est fait en grande partie sur place, car une étude « à distance » depuis la France relevait de l’impossible. Une fois que nous avions choisi ce que nous voulions comme installation, nous avons contacté un technicien solaire, qui nous a aidé à faire les dernières modifications sur nos plans, pour ensuite installer les panneaux. Evidemment, la démarche s’est avérée être bien plus compliquée que cela : trouver le matériel, négocier les prix et comprendre le réseau local sont quelques exemples des nombreuses difficultés que nous avons rencontrées.
La dernière grosse opération que nous avons faite et qui s’est terminée après notre départ est la mise en service du poulailler commencé en 2013 par l’équipe 212. Nous avons construit une porte, mis en place le grillage et, à la demande de la vétérinaire en charge de l’orphelinat, nettoyé et désinfecté le poulailler pour l’arrivée des poussins.
En effet la principale difficulté de cette partie de la mission était de gérer l’environnement des poules : ce sont des poules européennes que nous avons commandé et elles ne supportent pas l’environnement béninois. Nous avons donc décidé de construire un poulailler temporaire (sur pilotis pour éviter le contact avec le sol) afin d’y déplacer les poules déjà présentent à l’orphelinat. Ainsi nous avons pu nettoyer le « vrai » poulailler et y accueillir les 200 poussins commandés.